Mise à prix : la ZLÉA vend les communications! 05-02

par Elvira Truglia En espagnol


Imaginez que vous allumiez votre poste de télévision et que tous les programmes locaux ou canadiens aient été remplacés par un réseau étatsunien de programmation, le même réseau qui détient les stations de radio, le même réseau qui produit les publicités pour les talk shows étatsuniens qui passent pendant les derniers bulletins canadiens d'information, le même réseau qui possède les quotidiens de votre pays. Cette image rocambolesque n'est pas exagérée comme on pourrait le penser à première vue.

Des groupes de défense des droits à la communication comme l'Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC) et la Latin American Information Agency (ALAI) croient que, dans le secteur de la communication sociale, il existe une grande contradiction entre les intérêts des conglomérats qui contrôlent le monde de la communication selon leurs critères économiques, et le droit des citoyen-nes à un accès libre à l'information, une information indépendante en provenance de différentes sources. Cette contradiction s'accentue avec chaque traité économique tel que l'ALÉNA (le traité de libre échange nord-américain) et la ZLÉA (zone de "libre-échange" des Amériques) à venir, des traités qui sont négociés entre les gouvernements sans la participation et la considération de la société civile.1



Quelques exemples de cette contradiction

Vous allumez votre télévision au Guatemala et vous ne voyez que des chaînes d'Angel Gonzalez. M. Gonzalez est originaire du Mexique et habite à Miami. Il est propriétaire des 4 principales chaînes de télévision au Guatemala et d'une vingtaine d'autres dans toute l'Amérique latine. Selon Tina Rosenberg du New York Times, il a utilisé ces chaînes pour influencer des résultats électoraux, pour éliminer des critiques faites aux gouvernements et pour aider les intérêts des politiciens.

Selon le Committee to Protect Journalists, les journalistes guatémaltèques disent que la concentration des médias ne permet pas le développement du journalisme indépendant dans le pays. Ceci est le cas tant pour la télévision que pour la radio. Le gouvernement vend des fréquences radio sous forme d'enchères publiques. Les petits diffuseurs n'ont pas les moyens de participer aux enchères même si, dans les accords de paix de 1995, le gouvernement s'est engagé à rendre accessible les fréquences radio aux communautés autochtones. Cette concentration médiatique est une violation des lois constitutionnelles sur les monopoles et sur la propriété étrangère des médias.


Prenons le Brésil comme autre exemple. Au Brésil, il existe une compagnie de communication appelée GLOBO qui est considérée comme un "géant de deuxième échelle". Ceci veut dire qu'elle a une forte concentration médiatique au niveau national mais qu'elle n'a pas réussi à s'étendre sur la scène internationale. Globo a un holding de 2.2 milliards $ dont la plus grande partie est investie dans la télévision.

FDNC-Forum Nacional Pela Democratizaçao da Comunicaçao Mais il existe aussi une autre réalité. Le mouvement des radios libres au Brésil s'est accru depuis les années 1980, mais il fonctionne avec beaucoup de restrictions imposées par des intérêts commerciaux et soutenues par le gouvernement. Pour pouvoir être légale, la radio communautaire doit diffuser en-dessous de 50 watts et sur une zone couvrant un kilomètre. De plus, seule une radio communautaire peut diffuser dans une zone donnée. Les stations de basses fréquences sont attaquées par les radios commerciales parce que, selon celles-ci, les radios communautaires créeraient des interférences avec des véhicules d'urgence, comme les ambulances, les pompiers ou la police. De plus, selon elles, elles causeraient des interférences entre les avions et les tours de contrôle des aéroports. Plus de 20.000 stations de radio communautaires existent malgré l'opposition.2


De l'autre côté de l'Atlantique, un autre phénomène prend de l'ampleur. Un homme d'affaires valant 11 milliards  $, la 23è personne la plus riche du monde, dirige la 6e économie la plus large au monde. Le magnat des médias Silvio Berlusconi est le nouveau président de droite, élu en Italie en mai 2001. Il possède les trois principales chaînes de télévision commerciale du pays, il est à la tête de grands quotidiens, magazines, compagnies de production cinématographique, de distribution de films et de vidéos et il dirige le club de football de Milan. Berlusconi est en passe de faire de son groupe de médias et de divertissement le plus grand d'Europe, à l'image de conglomérats étatsuniens comme Disney et Time Warner. C'est un vrai magnat de la presse qui utilise ses propres systèmes médiatiques pour ses campagnes politiques. Il a réussi à déjouer plusieurs procédures judiciaires et accusations de corruption, fraudes diverses et violations de la loi anti-trust.

Il y a une reprise de force de la part du mouvement de gauche en Italie. Le réseau d'information international (Indymedia) a dénoncé plusieurs atteintes à la liberté d'expression. En février 2001, les centres sociaux de quatre villes italiennes ont été inspectés par la police. Celle-ci s'est emparée de l'équipement et du matériel de travail utilisé par les militant-es. Le réseau des médias indépendants a organisé une gigantesque manifestation à Rome, en mars. Ceci n'est qu'un exemple de la résistance culturelle qui renaît en Italie, suite au retour de la droite italienne au pouvoir en mai 2001.


Du côté des États-Unis où la concentration des médias est devenue un phénomène courant, la Cour d'appel des États-Unis a rejeté les lois de propriété qui empêchent une compagnie de posséder des franchises de chaînes de télévision et de compagnies de câblodistribution. Elle a rejeté la loi qui aurait limité l'étendue des stations de télévision à 35% dans un marché donné. La Federal Commission of Communication et la Cour se sont ralliées aux arguments de FOX, AOL Time Warner, NBC et VIACOM qui soutiennent que ces lois sont désuètes. Selon ces compagnies, il y aurait une telle concurrence et tellement de services disponibles sur le marché que la diversité ne serait plus menacée. Néanmoins, on remarque que le nombre de chaînes de télévision augmente tandis que le nombre de propriétaires diminue. Ceci n'est pas un appel à la diversité. Vu sa partialité, on se rend compte que la Federal Commission n'a pas respecté sa mission de protéger les intérêts publics. Ces lois étaient les dernières protections contre le monopole au pays.


Enfin, regardons ce qui se passe chez nous. En 2001, le Canada a vu naître l'une des plus grandes fusions des médias de son histoire, avec le rachat d'Hollinger Inc. (qui détient les journaux et magazines métropolitains canadiens de même que la plupart des journaux communautaires) par CanWest Global Communications. En février 2002, l'Association canadienne des journalistes et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec ont demandé une enquête parlementaire pour connaître les effets de la concentration des médias au Canada. Cette demande est survenue lorsque CanWest Global a décidé de publier des colonnes éditoriales nationales dans la plupart des quotidiens jusqu'à trois jours par semaine, au détriment des colonnes éditoriales locales qui disparaîtront. Une action qui, selon le Conseil canadien, restreindra encore plus la diversité des sujets et des opinions des communautés, des valeurs que les journaux sont censées respecter.



Principales tendances

Ces exemples envahissent le monde d'aujourd'hui et illustrent quatre tendances principales.

La ZLÉA est un exemple de la tendance principale : l'augmentation de la libéralisation de la privatisation

Non seulement la logique du marché domine-t-elle l'économie, mais elle tend aussi à privatiser tous les secteurs. Autrement dit, le marché veut aussi dominer le monde social, la culture et la politique. Tout devient une marchandise. La libéralisation de l'information et des communications est menée par un système économique très simple : la prise de contrôle de l'information et des communications mondiales par une poignée de multinationales étatsuniennes à l'échelon mondial. Si leur projet fonctionne, cela nous mènera à la privatisation du spectre radiophonique et, à la fin, à des concessions spéciales pour les diffusions du service public et les usages sociaux des médias.


Deuxième tendance : la croissance de l'économie du savoir

Des biens et services traditionnels comme la nourriture, les vêtements et les services bancaires sont remplacés par des biens symboliques, tels que droits d'auteur-e, marques déposées et secrets de fabrication, et par des réseaux de distribution virtuels (autoroute de l'information) protégés par des accords de propriété intellectuelle comme ceux sur les programmes de radio et de télévision et sur les organismes vivants. Avec la nouvelle économie arrivent de nouvelles conceptions du travail et des emplois qui génèrent à la fois des occasions mais aussi des menaces.


Troisième tendance : la convergence

La convergence des télécommunications et de la diffusion se caractérise par la transition de la technologie analogue à la technologie numérique. C'est une réalité technologique menée par des intérêts économiques et qui est interprétée dans des changements législatifs et réglementaires. Alors que se met en place un nouvel ordre dans les communications, les occasions seront saisies ou perdues.


Quatrième tendance : l'avènement de nouveaux mouvements sociaux

Forum social mondial Ces mouvements représentent un contre-courant à l'égard de l'information "marchandisée" et au pouvoir des réseaux de communication multinationaux. Quelle que soit la réforme politique ou législative, au niveau national et international, des voix se lèvent pour dire que tout changement doit être lié aux droits humains, à la démocratie, à la bonne gouvernance, à des développements durables et à des politiques justes. Ces voix ont été entendues au cours de grandes rencontres comme celle du Sommet des peuples des Amériques en 2001 et du Forum social mondial en 2002, tenu pour la deuxième fois à Porto Alegre, Brésil, qui est devenu l'espace le plus grand et le plus visible de la société civile. Selon Chomsky, le célèbre linguiste étatsunien et l'un des intervenants majeurs à Porto Alegre, le Forum social mondial est "un espace international dont ont rêvé les mouvements de gauche depuis ses origines."3

En 2002, non seulement le nombre de délégué-es dépassait toutes les attentes, mais aussi la présence des médias. 2.400 journalistes, représentant 1.500 médias de 48 pays, étaient présents. Il s'agissait pour la plupart de médias communautaires ou de service public.

Le mouvement pour la démocratisation de la communication fait partie intégrante de la lutte pour le changement social. Le mouvement de la radio communautaire est une force majeure dans ce processus puisque la radio est le moyen de communication le plus accessible au monde. Avec les nouvelles technologies, nous avons vu aussi l'arrivée de l'Internet citoyen. L'adoption de ce moyen de communication par des médias communautaires est en constante augmentation -- plus d'accès, plus de voix, plus d'opinions sont expriméees : plus de démocratie.

Selon Jeff Cohen de Fairness and Accuracy in Reporting (États-Unis), la démocratie dans les structures médiatiques ne dépend pas du nombre de chaînes de télévision ou de radios mais de la diversité de ses sources et de ses propriétaires. Les mouvements sociaux le savent tout comme les multinationales malgré leur rhétorique. Ils savent aussi que ceux qui contrôlent ou possèdent l'information dans nos sociétés ont une plus grande influence dans l'économie, la politique et la société en général. La communication est le secteur qui croît le plus rapidement dans l'économie et c'est un pilier de la mondialisation.

Lorsque la concentration de médias devient plus importante, les médias deviennent moins nombreux et les géants médiatiques sont plus grands. A l'heure actuelle, il y a neuf géants des médias : Time Warner (CNN), Disney (ABC), Rupert Murdoch's News CORP., VIACOM (CBS), Sony, Seagram, AT&T/Liberty, Bertelsmann, General Electric (NBC). En Amérique latine, il y a quatre grands groupes médiatiques : Cisneros Group (Venezuela), GLOBO (Brésil), Clarin (Argentine) et Televisa (Mexique).



Mais quel rapport y a t-il avec la ZLÉA?

En d'autres mots, est-ce que la ZLÉA est spécifiquement liée aux communications? Bien sûr. La logique de la concentration se reflète à travers toute la ZLÉA. Par exemple, l'ébauche du chapitre sur les services spécifie que tout doit fonctionner selon les lois du marché. Les services assumés par les gouvernements sont exempts de ces lois sauf quand ils sont en concurrence avec les services offerts par les entreprises privées. Ceci est presque toujours le cas, particulièrement dans le secteur de la diffusion publique et de la programmation culturelle réalisée à titre de service public. Cela veut dire que le service public (qui inclut les médias communautaires) devra faire concurrence, selon les mêmes lois, avec le secteur privé. Il en résulte que les politiques, lois et réglementations des médias communautaires seront plus difficiles à instaurer et à faire respecter. Nul doute qu'il y aura plus d'homogénéité et moins de diversité.



Quelle est l'alternative à l'intégration proposée par la ZLÉA?

La société civile propose de changer les termes de la discussion pour d'autres principes, objectifs et champs d'action. Cinq principes sont proposés :

  • Le droit à la communication est un droit humain universel au service de tous les autres droits humains et du renforcement de la vie sociale, économique et culturelle des peuples et des communautés.

  • Le droit à une diversité et à une variété d'informations est une condition à la participation démocratique. Les communications doivent être considérées avant tout comme un service public. Les gens doivent être considérés comme des collaborateurs et des producteurs d'informations, et pas seulement comme des consommateurs.

  • L'économie de marché ne doit pas constituer le seul modèle servant à façonner l'infrastructure des communications.

  • Les ondes de diffusion constituent un patrimoine public et doivent être protégées dans l'intérêt collectif et culturel de la société civile au lieu d'être utilisées par des intérêts privés. De la même manière, le cyber-espace doit rester du domaine public et être protégé de la privatisation.

  • Le pluralisme culturel, linguistique et de genre doit être reflété dans tous les médias.

En général, les médias communautaires veulent construire un monde dans lequel une autre communication serait possible. Ils veulent que leurs demandes tournant autour de trois champs d'action majeurs se reflètent dans la ZLÉA.

Premièrement, que les gouvernements et instances intergouvernementales, y compris l'Union internationale des télécommunications, s'assurent que la programmation se base sur le principe que le spectre radiophonique est un bien commun. Cela veut dire qu'il appartient à nous tous et toutes et que l'accès aux médias doit être garanti pour un usage social et public.

Deuxièmement, que les réformes législatives prennent en considération les caractéristiques spécifiques des médias communautaires et qu'elles les intègrent dans le cadre des politiques et des réglementations. On veut que les exemples de bonnes pratiques soient renforcés par des protocoles internationaux afin que des provisions réservées aux médias communautaires deviennent la norme plutôt que l'exception.

Enfin, que soient mis en place des mécanismes pour créer des bases économiques stables pour les médias communautaires afin qu'ils ne soient pas marginalisés par les médias commerciaux. Les médias communautaires affirment avoir besoin de soutien et d'assistance pour s'adapter aux nouvelles technologies numériques et pour que de nouveaux médias communautaires se mettent en place.



Voir pas juste regarder
Entendre pas juste écouter
Écrire pas juste lire

Quelques-unes de ces idées ne sont pas nouvelles. Depuis 25 ans, divers groupes du Nord et du Sud discutent sur les questions des droits de la communication. Ce qui est nouveau, c'est la convergence d'idées parmi la société civile et le travail collectif pour changer le statu quo. Tous et toutes s'accordent à dire que, dans le monde économique, les gens sont considérés comme des consommateurs et non comme des citoyens qui ont une responsabilité collective décisionnelle. Cette situation fait que la majorité des individus, en particulier les groupes sociaux exclus, ne peuvent s'exprimer eux-mêmes publiquement et ne peuvent faire connaître leurs demandes et revendications.

Les problèmes des communications ont été des sujets très présents dans l'agenda de deux rassemblements récents et importants : le deuxième Sommet des peuples des Amériques (Québec, 2001) et le Forum Social Mondial (Brésil, 2002). C'est là que la Campagne pour les droits à la communication dans la société de l'information (CRIS) était lancée en vue du 1er Sommet mondial sur la société de l'information, organisé par l'OIT/ONU à Genève en décembre 2003 et en Tunisie en 2005. Les conclusions de ces deux sommets mèneront vers un plan d'action stratégique pour créer une nouvelle "société de l'information". Il est à souhaiter que cette nouvelle société de l'information reconnaisse le droit à la communication ou le droit pour chacun-e de produire et d'acheminer de l'information, et pas seulement d'être un auditeur ou une auditrice; en d'autres mots VOIR pas juste regarder, ENTENDRE pas juste écouter, ÉCRIRE pas juste lire.





Elvira Truglia est directrice du programme d'éducation au public de l'Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires. Cet article est une version révisée d'une présentation qu'elle a faite à un forum public tenu à Québec le 20 avril 2002 au cours du Sommet des peuples des Amériques +1.



AGIR

Plate-forme des réseaux citoyens

CRIS : la campagne mondiale pour les droits à la communication dans la société de l'information

WSIS Gender Caucus

WSIS NGO Gender Strategies Working Group

Réseau genre et TIC (Sénégal)

Plate-forme québécoise de l’Internet citoyen

Latin America in Movement vise le respect intégral des droits humains et la participation des mouvements sociaux dans le développement de l'Amérique latine grâce à la démocratisation de la communication

Unity in Diversity : communauté Web de mouvements sociaux



LISTES DE DISCUSSION

La liste de discussion Femmes et poliTIC est un espace pour échanger en français sur les enjeux femmes et TIC et sur le potentiel offert par les TIC aux mouvements citoyens et féministes. Si vous comprenez l'anglais, nous vous recommandons également la liste Ngowomen du WSIS NGO Women's Gender Strategies group. À noter que le processus du Sommet mondial sur la société de l'information se poursuit jusqu'en 2005.




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CONCENTRATION DES MÉDIAS

Médias concentrés, Le Monde diplomatique, 12-02

La convergence au pouvoir, Paul Cauchon, 17-11-03

Profession: journaliste, Michel Venne, 06-11-02

Médias: qui contrôle quoi?, Paul Cauchon, 08-02-03



MÉDIAS INDÉPENDANTS

Information libre AlterPresse : des nouvelles progressistes d'Haïti

cimacnoticias.com : un média avec une perspective de genre

Cybersolidaires : un média Web féministe basé au Québec

Les Pénélopes : un média Web féministe basé en France

Réseau des médias alternatifs du Québec (RMA)

Centre des médias alternatifs du Québec (CMAQ)

La Gauche : un journal québécois pour le socialisme, l'indépendance et le féminisme

rabble.ca : un média Web progressiste canadien

Straight Goods : un média Web progressiste canadien

WHRnet : un réseau mondial pour les droits des femmes

Indymedia : un réseau international de médias indépendants

Il Ciranda : la farandole internationale de l'information indépendante

MediaChannel : un site consacré aux enjeux portant sur les médias mondiaux




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VUES DU SOMMET DES AMÉRIQUES
avril 2001 - Québec

NOS RUES, un montage de diapositives de Claude Latour sur les manifestations altermondialisation

Des photos de Dru Jay

Le film de l'ONF Vue du Sommet

Des photos du Sommet des peuples du CDÉACF



SOMMET DES PEUPLES +1
avril 2002 - Québec
CMAQ :
La lutte contre la ZLÉA se poursuit

La marche du 21 avril 2002 avec des photos




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NOTES

1
(décembre 2001)
For the Right to Communicate: The battle for citizen's media, en "Alternatives for the Americas", ébauche du Chapitre sur les communications (publication à paraître)

2
(4 février 2002)
Viva les médias libres!, par Nicole Nepton

(5 août 1998)
Governement and court split over pirate radios, Adalberto Wodianer Marcondes

3
(2 avril 2002)
Le Devoir, Montréal, p.1, "Chomsky, le dissidant optimiste", Antoine Robitaille



SOURCES

(11 avril 2002)
The War-media connection : "Infinite justice" for whom?, Danny Schechter, Globalvision News Network

(8 avril 2002)
Italy attempts to curb clout of its top media mogul, Simon Bond

(2 mars 2002)
Reclaim your media, IMC Italy

(1er mars 2002)
ACTION ALERT Media giants cast aside regulatory "chains": FCC should resist attempt to gut ownership restrictions, FAIR (Fairness & Accuracy in Reporting)

(1er mars 2002)
Europe's wealthy move up rich list, Graham Jones, CNN

(20 février 2002)
Italy Indymedia under attack, IMC Italy

(4 février 2002)
Media concentration, news simplification and disinformation, Third World Network

(2 février 2002)
The Airwaves belong to us!, Steve Buckley, vice-président international de l'AMARC, présentation pour Affirmation de la société civile et démocratisation des communications et des médias, Forum Social Mondial 2002, Brésil

(1er février 2002)
Council of Canadians supports journalists' call for media concentration inquiry, Council of Canadians

(29 janvier 2002)
Journalists call for European union leaders to act over media mogul Berlusconi's conflict of interest, International Federation of Journalists

(décembre 2001)
For the Right to Communicate: The battle for citizen's media, en "Alternatives for the Americas", ébauche du Chapitre sur les communications (publication à paraître)

(15 mai 2001)
Right-wing media mogul set to head new Italian government, Ulrich Rippert

(9 mai 2001)
Media mogul could control all TV news outlets in Italy, Peter Ford

(7 mai 2001)
The rise and fall and rise of Silvio Berlusconi, Thomas Sancton

(7 mai 2001)
The Monochromatic media of Latin America, Tina Rosenburg, New York Times

(Guatemala, 2000 )
Country Report, Committee for the Protection of Journalists

(novembre/décembre 1997)
The Global Media Giants, Robert W. McChesney





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Édition Web et mise en ligne : Nicole Nepton. Mis à jour le